Selon Descartes, l’homme est un sujet pensant, conscient de lui-même. Le sujet non seulement pense, mais il est conscient qu’il pense. Dans ce texte, Nietzsche traite la notion de la conscience comprise comme “un réseau de communications entre hommes”. Il se penche sur la question de savoir qu’est ce que la conscience. En effet, Nietzsche ne se contente pas seulement de savoir ça, il se demande alors : quel est l’origine de la conscience? Pour y répondre, nous verrons dans une première partie, comprise de la première ligne à la ligne 11, les caractéristiques de la conscience qui donne le philosophe. Et dans une deuxième partie, comprise de la ligne 12 jusqu’à la fin du texte, l’origine de la conscience selon Nietzsche.

QuetalDans un premier temps, il s’agit pour Nietzsche de présenter son premier argument. C’est dans cette première partie qu’il critique la conscience en disant qu’elle “n’est qu’un réseau de communication entre hommes”. C’est à dire que si l’homme vivait seul, il n’aurait pas de conscience parce qu’il ne serait pas capable d’échanger des idées ou même des sentiments à autrui. Cette expression renvoie à l’externalité de la conscience et à la complète manque d’intériorisation. Contrairement à Descartes, philosophe de la période moderne, qui pense que la conscience a seulement besoin d’un sujet pensant pour s’affirmer. À la ligne 4 (“nos actions, pensées, sentiments et mouvements”), l’auteur défini les différents composants de la conscience, or avant tout philosophe parler de cette dernière comme un produit uniquement de la pensée. À la ligne 5, les interactions humaines sont caractérisées comme une “surface de notre conscience”. Cette expression fait penser à la définition qui donne Freud, psychanalyste du XIXème siècle, de la conscience comme la surface d’un iceberg entièrement immergé et constitué par le pouvoir de l’inconscient. À la ligne 6, le philosophe parle de la conscience comme une “terrible nécessité” pour l’homme. Grâce à cette