Commentaire, "supplément au voyage de bougainville"
L’objet de l’étude est un discours écrit par Denis Diderot en 1752, s’intitulant « Supplément au Voyage de Bougainville ». Dans ce texte, la parole est donnée à un vieillard d’origine Tahitienne qui dénonce la façon avec laquelle le navigateur Bougainville prend possession de Tahiti en 1768.
En effet, Diderot défend les Tahitiens et leur mode de vie.
Nous allons donc montrer de quelle manière s’y prend l’auteur pour faire de ce discours un véritable réquisitoire.
De bien différentes manières sont utilisées pour faire de ce discours un véritable réquisitoire, en premier lieu avec le tutoiement employé par le vieillard pour désigner Bougainville qui n’est pas sans lui montrer de respect mais plutôt une manière d’instaurer du rapport d’égalité. Il y a cependant contradiction lorsqu’il s’agit d’aborder le thème de l’Humain à la ligne 19, « vous êtes deux enfants de la nature ».
Dans le texte, le pronom « nous » est largement utilisé par le vieux Tahitien voulant montrer que son peuple est uni et fier, il dénonce quelque part le manque de fraternité de la part de Bougainville.
Une énumération des fautes commises par Bougainville dans son périple est effectuée. En effet, les fautes de Bougainville lui valent d’être comparé aux Tahitiens et à leur bravoure, il met en avant son peuple en le rabaissant encore une fois. « Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir… ». Cela plonge de plus en plus au fur et à mesure le texte en un réquisitoire subtil ; l’attitude des Européens est dénoncée comme inacceptable, il la compare encore une fois à celle de son peuple innocent, « Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! Et pourquoi ? Parce que tu y as mis le pied ? Si un Tahitien débarquait… » (l.5 à6 )
Pour finir l’étude du texte de Diderot et