Communication de crise
INTRO :
Il suffit d'un article dans la presse, d'un rappel de produit ou d'un accident technique pour que la machine médiatique se retourne contre une entreprise. Entre alors en scène la communication de crise, un concept qui ne s'improvise pas mais qui s'assimile.
I. Qu'est-ce qu'une crise ?
La crise dépasse le simple accident. Elle est un événement imprévisible et brutal, déstabilisant et mettant en danger l’entreprise. Elle n’a ni limite géographique ou temporelle, ni déroulement logique prévisible.
II. Qu’est ce qu’une communication de crise?
Ensemble de techniques et actions de communication entreprises pour lutter contre les effets négatifs d’une crise sur l’image de l’entreprise concernée ou de ses produits
II .1. L’évolution de la communication de crise :
-Jusqu’aux années 60, le risque, et notamment le risque industriel, était traité par des systèmes établis et par le biais de spécialistes de l’urgence (pompiers, police...). Les dirigeants d’entreprise géraient les incidents avec autorité et imposaient le silence.
-Dans les années 70, l’accumulation d’accidents graves force à la réflexion ; il faut repenser la façon dont sont gérés les risques technologiques. La crise demande à ses gestionnaires d’élargir leurs réponses, d’ouvrir l’entreprise à l’extérieur en impliquant les salariés dans le processus de gestion de crise. On passe du mode confidentiel à une stratégie collective.
-A la fin du 20ème siècle, de nombreuses stratégies de communication de crise voient le jour.
L’année 2005 a vu naître un nouveau concept appelé « Communication sensible ». La communication sensible est la phase juste avant la crise quand on prévoit qu’une crise peut éclater (ex. plan social) ou juste avant la forte médiatisation d’un incident qui entraîne la naissance de la crise. En allant au devant de la crise et en jouant sur la transparence de l’information, une bonne communication sensible peut permettre d’éviter ou de