Contrôle de gestion dans les organisations publiques
Il existe plusieurs approches du contrôle de gestion.
Ces approches ne sont pas contradictoires mais plutôt complémentaires. En se fondant sur ces acquis, il est appelé ci-dessous que le contrôle de gestion est un outil de pilotage qui s’inscrit dans une démarche stratégique.
3-1 Le contrôle de gestion est un outil de pilotage
Le contrôle de gestion est un outil de pilotage à la fois :
* pour tout responsable, quel que soit son niveau hiérarchique ( chef d’un service déconcentré, d’un établissement public, etc),
*Pour les responsables de niveau hiérarchique supérieur
Pour qu’il y ait appropriation du contrôle de gestion par les agents et les responsables, l’outils doit être d’abord utile à ceux chargés de l’alimenter et de l’animer à la base ( exemple : les responsables de services déconcentrés). En cela, le contrôle de gestion est souvent présenté comme un moyen d’autocontrôle.
Mais le contrôle de gestion est aussi un outil de pilotage pour l’échelon supérieur, qui peut ainsi piloter, à l’aide des méthodes que lui propose le contrôle de gestion, des échelons dont il à la tutelle ou sur lesquels il a autorité. Cet aspect du contrôle de gestion s’appelle le reporting ou « rapport-information », pour proposer une traduction possible.
Qu’il soit utile à l’échelon n ou aux échelons supérieurs ( n+1, etc), la mise en œuvre du contrôle de gestion requiert donc au préalable la définition des périmètres de responsabilité de chacun. On comprendra ainsi que le développement du contrôle de gestion est très lié aux démarches de contractualisation ( dans lesquels le gestionnaire- ou manager –s’engage sur des objectifs en contrepartie de garanties sur les moyens ) et plus généralement à ce qu’il est convenu d’appeler la « responsabilisation » des gestionnaires publics. Le contrôle de gestion est la contrepartie de cette autonomie accrue dans le sens ou il permet à la fois au