Cours adventices
Cours de la femme
Concepts en phytopathologie
Cours de la femme
Éléments de biologie des mauvaises herbes ou adventices
Adventices : espèces herbacées ou ligneuses, indésirables à l’endroit où elles se trouvent.
INTRO :
Logique productiviste de l’agriculture depuis la moitié du 20e, intensification par l’introduction d’intrants, de fertilisants et de produit phytosanitaires → augmentation des rendements après la SWW, actuellement les rendements plafonnent. Ce qui a permis l’autosuffisance alimentaire.
La gestion des mauvaises herbes est essentielle pour garantir les rendements : les pertes de rendements sont attribuables aux adventices en grandes cultures (de 10% à 50% de pertes selon le type de culture).
L’introduction des produits phytosanitaires a eu un impact négatif sur l’environnement, notamment sur la qualité des ressources en eau et du sol. Pour l’eau : la majorité des réserves est consommable après traitement (70%), mais 11% de l’eau est impropre à la consommation quoiqu’il arrive. on retrouve des résidus de dégradation de la MO, par exemple : AMPA = résidu de dégradation du glyphosate (Round-Up = herbicide total), on retrouve encore certaine matière active dans les eaux alors qu’elles sont interdites depuis plus de 10 ans.
Autre impact de l’utilisation de phyto : sur la biodiversité. A l’échelle du territoire français : 31% des espèces présentes en 1970 ont disparu, 21% ont régressé (cf Evolution de la flore de Bourgogne entre 1970 et 2005). Evolution du type d’adventices présentes sur les cultures depuis 1970 à causes des herbicide utilisés, exemple : atrazine sur le maïs, qui agit sur la photosynthèse et bloque le transfert d’électrons au niveau du photosystème secondaire des adventices.
Prise de conscience de l’impact négatif des phyto sur l’environnement, le contexte veut concilier « agriculture et environnement » : maintenir les niveaux de production tout en réduisant l’impact environnemental des produits