coût du travail
La baisse des coûts du travail est une première étape pour dynamiser notre économie. D'autres actions sont à mener.
L’innovation reste l’un des grands sujets d’actualité. En France comme à l'étranger les entreprises développent des offres attractives avec des projets portant sur la qualité des produits et des ruptures technologiques. Les entreprises étrangères qui exportent de France l'ont bien compris. Que ce soit le japonais Toyota qui exporte ses Yaris produites à Valenciennes vers le continent américain ou le français Parrot qui exporte ses drones dans le monde entier.
Dans ce cadre, la stagnation du coût du travail due au crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) entré en vigueur en 2013 est une bonne nouvelle, si les points de marges que les entreprises récupèrent sont utilisés dans des projets entrepreneuriaux. Ils ne doivent ni rémunérer le capital, ni être redistribué aux salariés. Seul l'investissement, dans des projets ambitieux et innovants, est à privilégier pour que la croissance soit plus dynamique dès 2015. Ce sont donc les entreprises qui en détiennent les clés.
Pour y parvenir, les entreprises peuvent jouer sur plusieurs leviers. Les recherches en cours au sein de l'EDC explorent plusieurs voies en ce sens. Elles plaident pour une plus grande utilisation des ressources marketing qui optimisent l'adéquation entre les besoins des clients et les offres proposées. Parallèlement, les politiques de services clients gagneraient à se focaliser sur l'expérience des consommateurs en s'alignant sur leurs critères de satisfaction. Enfin, sur un autre registre, les projets d'entrepreneuriat proposés par les salariés peuvent être encadrés par des dispositifs adaptés et déboucher davantage sur la constitution de nouvelles lignes de produits ou sur des essaimages fructueux. Ces différentes voies ne sont qu’un échantillon des possibilités qui favorisent l’innovation et la