Crise de 1930
Le 6 février 1934, les ligues organisent à Paris une grande manifestation antiparlementaire, autour de la Chambre des députés. Celle-ci tourne à l'émeute et fait une quinzaine de morts. Le lendemain, dans le journal le Populaire2, la gauche voit dans cet évènement une tentative de coup d'État fasciste. Pour faire face aux menaces qui pèsent sur la démocratie et la République, les 3 principaux partis de gauche, la SFIO 3, le Parti Radical4 et le PCF5 organisent une grande manifestation commune contre le fascisme le 14 juillet 1935: c'est la naissance du Front populaire. En janvier 1936, les 3 partis du Front Populaire adoptent un programme électoral commun autour du slogan: "Le pain, la paix, la liberté"
La victoire du Front Populaire [modifier]
Aux élections législatives de mai 1936, le Front populaire (Parti communiste, SFIO, Parti radical) obtient la majorité absolue à la Chambre des députés6 avec 369 sièges sur 614. Léon Blum, chef de la SFIO, devient le Président du conseil7 avec le soutien des 3 partis.
A l'annonce de cette victoire, en juin, un mouvement de grève démarre et a pour but d'encourager le gouvernement à engager les réformes, mais également de faire pression sur le patronat
Les réformes du Front Populaire [modifier]
Les accords Matignon [modifier]
Installé au pouvoir, Léon Blum entre les représentants de la CGT8 et des patrons une négociation qui aboutit le 7 juin 1936 aux accords Matignon:
▪ Augmentation des salaires ⇒ relancer la consommation et l'activité économique ▪ Extension des droits des salariés: liberté d'adhérer à un syndicat, droit d'avoir des délégués du personnel
Les grandes réformes sociales [modifier]
Les deux grandes réformes du Front populaire votées par la Chambre des députés en juin 1936 sont:
▪ Les congés payés (15 jours) ▪ La semaine de 40 heures
La chute du Front Populaire [modifier]
2 raisons principales expliquent la chute du Front