Crise grecque
L’Etat se désengage de plus en plus de la vie économique de notre pays. Après avoir privatisé de nombreuses entreprises telles que La Poste, EDF/GDS, elle privatise également les routes nationales qui sont devenus depuis peu des routes du type départementales placées sous le contrôle des collectivités territoriales. Nous nous dirigeons donc vers un système libéraliste, puisque l’Etat y joue un rôle minimal, en se contentant de ces fonctions régaliennes, et que la régulation de l’économie se fait principalement sur le jeu de la libre concurrence. Ainsi, nous pouvons nous demander si « le libéralisme favorise la concurrence ». C’est pour répondre à cette question que nous analyserons dans une première partie les principes du libéralisme et son cheminement vers plus de concurrence puis nous nous intéresserons à son revers, c’est à dire que le libéralisme est un système qui entraîne le blocage de la concurrence.
I) Les principes du libéralisme mènent à plus de concurrence.
1 Théorie de la « main invisible » d’Adam Smith
Les principes du libéralisme sont la libre concurrence, le libre échange, la liberté et la flexibilité des prix, ceci dans le but de réguler l’activité économique. L’Etat possède alors un rôle minimal limité à ces fonctions régaliennes (justice, sécurité et défense nationale). En effet, selon Adam Smith qui a inventé la théorie de la « main invisible » qui est un principe selon lequel, en oeuvrant pour leur intérêt personnel, les individus enrichissent la nation toute entière, et donc œuvre pour l’intérêt général. Ainsi, la fixation des prix doit être une force qui dépasse chacun des agents économiques, c’est à dire qu’aucune entreprise doit avoir la possibilité de le faire augmenter ou au contraire qu’aucun client ait la possibilité de le faire baisser. Les consommateurs seront donc incités à choir tel ou tel produit en prenant en compte le rapport qualité/prix qu’il génère