Les mécanismes de défense

Les mécanismes de défense sont des processus inconscients visant à réduire les conflits internes. Ces processus sont relativement stables et caractéristiques de la personnalité d’un sujet. Si ces mécanismes de défense se révèlent en chacun de nous, ils peuvent, dans certains cas, s’avérer pathologiques en fonction de leur durée et de l’intensité.

Le niveau adaptatif élevé :

L’humour : le déplaisir est transformé en plaisir.
La sublimation : « la sublimation canalise des sentiments ou des impulsions potentiellement inadaptés vers des comportements socialement acceptables (ex : les sports de contact pour canaliser des accès impulsifs de colère) » (DSM-IV).
L’anticipation : « Réponse aux conflits émotionnels ou aux facteurs de stress internes ou externes en éprouvant les réactions émotionnelles par avance ou en anticipant les conséquences d’un possible événement futur et en envisageant les réponses ou solutions alternatives réalistes » (DSM-IV).
La répression : éviter de penser à des éléments perturbants ou pénibles.
L’altruisme : dévouement aux autres pour en retirer une certaine satisfaction.

Le niveau des inhibitions mentales et des formations de compromis :

Le refoulement : décrit par Freud comme un mécanisme essentiel du développement normal. « Le refoulement expulse de la conscience des désirs, pensées ou des expériences perturbantes » (DSM-IV).
Le déplacement : retrouvé le plus souvent dans les phobies, le déplacement consiste à déplacer sur un autre objet des affects négatifs.
La formation réactionnelle : remplacer des pensées ou sentiments inacceptables par d’autres pensées ou sentiments opposés.
L’annulation : vise à annuler des mots ou comportements jugés inacceptables par le sujet.
L’isolation : isoler les sentiments désagréables d’une représentation.
La dissociation : détachement de la réalité interne ou externe associée à un sentiment d’étrangeté ou d’irréalité.
L’intellectualisation : permet de