Ce corpus est composé de 3 textes qui ont comme thématique commune, une vision poétique de ce qui nous semble habituellement laid. Le texte A « Une charogne » est extrait du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire (1861) ce poème est un quatrain tout comme le texte C « J'aime l'araignée ». Ce poème est tiré du live Les Contemplations de Victor Hugo écrit en 1856. Le texte B est un sonnet « Le Crapaud » (1873) du recueil Les Amours jaunes de Tristan Corbière. A la lecture de ces poèmes nous pouvons voir comment les différents auteurs ont contrasté le beau et le laid. Nous nous demanderons alors quels moyens sont mis en place par les poètes pour exprimer une chose laide poétiquement. Nous verrons en premier lieu que la poésie n'est pas réservée qu'à l'expression du beau et ensuite comment des sujets laids peuvent devenir poétiques. Premièrement, nous pouvons constater que les 3 textes ne parlent pas d'une chose habituellement agréable, ils ont des sujets que la normalité n'aime pas. Dans le texte A Baudelaire raconte un souvenir qu'il a vécu avec une femme. Il décrit un animal en décomposition en prédisant la même mort animale à tous les hommes. Pour accentuer le thème de la répulsion Baudelaire utilise le champs lexical de la vermine « mouches » V17 ; « Larve » V19... Dans le texte B, Corbière fait un autoportrait, il se compare à un crapaud, nous l'apprenons au dernier vers qui se finit par « moi ». Ce dernier mot est la chute du poème, qui est séparé du reste du poème par une ligne de point.Il mêle discours romantique, amoureux avec une nature froide qui casse le beau discours. Corbière caractérise le crapaud comme un animal intelligent « son œil de lumière ». Dans le texte C, Hugo déclare son amour à deux êtres normalement détestés « La vilaine bête et la mauvaise herbe ; Murmurent : Amour ! » V27-28. Hugo ne comprend pas ce rejet injuste envers l'araignée et l'ortie, ils veux donner de la compassion au lecteur, strophe 5 V17-20. Deuxièmement nous