Dissertation Robert Von Musil
La phrase de Robert Von Musil nous pousse à réfléchir au devoir de l’Homme. Il y a cependant plusieurs façons de la comprendre.
Tout d’abord, l’aphorisme comporte deux parties. L’une dans laquelle l’auteur donne son avis, et la deuxième dans laquelle il se justifie. Il oppose ici le destin et le choix. En effet, d’après Le Petit Larousse Illustré 2012, le destin est « l’existence humaine, en tant qu’elle semble prédéterminée » (déf. 3), c’est-à-dire qu’il n’y a pas de choix de l’Homme. Von Musil pense justement le contraire en écrivant « choisir sa place ».
Il précise également que l’idée de la première partie est inféconde (« qui produit peu », Le Petit Larousse Illustré 2012, fécond, déf. 3), qu’il oppose avec le devoir « véritable ». Ceci nous montre bien qu’il a un avis clair, et qu’il le défend.
Dans l’idée qu’il réfute (première partie de la phrase), l’auteur n’est pas d’accord avec le fait que le destin nous « a placé ». Il contredit cette idée en utilisant dans la deuxième partie l’expression « choisir sa place ». Cette opposition nous montre à nouveau qu’il contredit d’abord une idée, puis il donne son opinion.
Mais le terme qui nous intéresse particulièrement dans cet aphorisme est le devoir. Von Musil met en avant deux conceptions différentes du devoir. La première qu’il réfute, puis la deuxième qu’il approuve. D’après Von Musil, le devoir, « ce à quoi l’on est obligé par la loi, la morale » (Petit Larousse Illustré 2012, déf. II, 1) commence déjà par le choix du lieu où exercer nos obligations. Autrement dit, d’après lui, l’Homme est obligé de choisir une situation, puis de s’y adapter.
Dans cette phrase, il est donc question du devoir de l’Homme, et de sa composition.
L’auteur pense clairement que le devoir de l’Homme est tout d’abord de choisir