Droit constit
Nous sommes face un miroir a des règles fonctionnement sur un rapport cause-conséquences et non pas l’inverse. Lorsqu’on bâtit une constitution, cela signifie qu’il y a un projet lui-même ordonné suivant différents critères, par exemple la considération de la justice ou du bien. Blamont explique dans un ouvrage « le chiffre et le songe » qu’au fond, au bout des origines, il existe des songes, des projets. Les actions trouvent un fondement dans les objets. C’est renoncer a l’idée que tout dépend des circonstances, et d’un rapport de force ou de l’intérêt économique. Cette position est un factice, mais avant cela elle mérite d’être comprise dans sa propre situation. La légalité est la traduction de l’idée de la légitimité. Les rapports des deux fonctionnent d’effets à conséquences de telle sorte qu’entre la légitimité et la légalité il y a ce miroir abstrait qui sépare la pensée de l’acte. Dissocier la règle positive de son origine idéelle, philosophique est l’apprentissage donné dans notre éducation juridique. Seulement, il n’appartient a la science politique de se saisir de ce questionnement. Il y a toujours un rapport diachronique entre la légitimité et la légalité car elle fonctionne toujours avec un effet retard. Par définition, la définition de la légitimité se renouvelle en permanence mais ne se traduit pas en permanence par de nouvelles règles. Lorsqu’on analyse les règles constitutionnelles, ce renouvellement est assez rare. Il y a toujours une préoccupation constante de l’étude de la légitimité. On ne peut pas en faire un inventaire de la légitimité. Elle est par conséquent la face la plus mystérieuse de tout pouvoir. Tout pouvoir repose sur ce qu’il suggère, représente et met en scène. L’édification des préfectures représentent ce qui n’est pas la, une certaine idée du pouvoir. La force d’un pouvoir est celle de sa mise en scène, de sa symbolique. Tout est essentiellement focalisé sur le produit et non pas sur la cause. Sur ces