L’élection constitue le principe de base d’une démocratie représentative. Elle assure aux gouvernants la légitimité. L ‘histoire des démocraties représentatives d’Europe occidentale et d’Amérique et celle des systèmes électoraux sont fortement liés. C’est dans l’Antiquité qu’apparaissent les premières démocraties constituées en assemblées où les chefs étaient élus directement par le peuple. C’est au Moyen-âge que cette idée de représentation se développe en Europe avec l’apparition de parlements dont les représentants des différents « ordres » de la société (principalement en Europe Tiers-Etat, noblesse et clergé), au mandat impératif, interféraient dans les prises de décisions du pays. Ce n’est que bien plus tard qu’apparaissent les démocraties représentatives en rupture avec la théorie du mandat impératif. Le suffrage universel et direct se développe, l’élu du peuple devient alors le représentant de la nation tout entière. C’est alors que par cette progression des démocraties et, plus précisément, de la vision de responsabilité des élus envers le peuple que va se développer l’ensemble des éléments relatifs à l’organisation des élections et donc apparaitre les différents modes de scrutins. L’origine des modes de scrutin set donc très ancienne. Le premier fut le scrutin majoritaire (majorité relative puis absolue) puis proportionnel dans la recherche de plus de démocratie et enfin le scrutin mixte dans les démocraties contemporaine. Les effets des modes de scrutin dépassent la seule répartition des sièges. Il joue un rôle plus ou moins positif sur la stabilité du pouvoir exécutif. Seuls les modes de scrutin au sens strict c’est-à-dire en tant qu’élément majeur du système électoral et modalité d’organisation des élections relative à la répartition des voix pour attribuer les sièges aux partis seront évoqués dans ce devoir. Le sens large de mode de scrutin en tant que système électoral ne sera pas développé. De même la question de respect de la démocratie