ANTOINE Camille
Groupe n°1 TD Droit Constitutionnel

La souveraineté est-elle nécessairement nationale ?

Afin d’introduire notre sujet, définissons la notion de souveraineté. La souveraineté peut être définit telle une puissance sans limite ou bien absolue. Nous voyons apparaître une certaine mysticité quant à l’entité qui détient l’autorité ultime. En outre la souveraineté n’est pas apparue simplement à la révolution de 1789, elle s’est construite sur l’histoire. Une histoire entre coupé de doctrines qui ont établi différentes visions de la souveraineté où le détenteur du pouvoir change selon le régime. En effet, dictée par une essence divine dans ses premiers pas aujourd’hui l’instance souveraine ne tire sa légitimité que d’elle-même. D’ailleurs le père fondateur de la souveraineté, Jean Bodin, écrit dans son œuvre Les six livres de la République « Si la souveraineté gît en un seul prince alors la forme de gouvernement est monarchique, si tout le peuple y prend part, alors cette forme de gouvernement est populaire et s’il n’y a que la moindre partie du peuple qui y participe, alors elle est aristocratique. »
D’autre part, l’émergence de la notion de souveraineté au XVIème siècle a permis de dégager une notion embryonnaire d’Etat, fluctuant au fil du temps, en ce sens il se crée un lien entre Roi/Etat qui s’effacera lors de la révolution de 1789 au profit d’un lien Nation/Etat mais tout aussi solide.
Toutefois il s’agit d’une notion dangereuse par le biais de son pouvoir suprême qui peut très vite s’avérer une arme fatale.
Ainsi nous pouvons nous demander, en quoi une entité comme la souveraineté s’est-elle vue évoluer, transformer, par l’intermédiaire des différentes théories, des différents courants philosophiques au cours du temps, et par lesquels elle a vu varier le titulaire de son pouvoir ?
La question précédente amène à nous interroger dans un premier temps sur l’émergence de cette souveraineté absolue puis dans un second temps sur