Droit de la famille sous l'ancien régime
|nouvelles |
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|[pic] | |Vers le milieu du XVe siècle émergent de nouvelles structures politiques. Une |
| | |lente genèse de l’État moderne naît de la vacance du pouvoir royal sous le règne|
| | |de Charles VI. Les princes ont alors poussé leurs avantages pour mieux contrôler|
| | |les rouages des institutions naissantes. Ils ont facilité la perception des |
| | |finances, développé la justice, et ainsi favorisé une bureaucratisation |
| | |galopante au service de leurs propres intérêts. Ainsi, en l’absence d’un corps |
| | |royal, s’est développé un corps de substitution, les corps d’officiers qui, à la|
| | |Chambre des comptes, au Parlement ou à la Chancellerie, ont défendu la |
| | |continuité de l’État et paradoxalement ont permis le renforcement du pouvoir |
| | |royal, en veillant à l’inaliénabilité du domaine, au respect de la justice, au |
| | |contrôle de la fiscalité. |
| | |Une réflexion sur le pouvoir |
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| | |Cette évolution s’est accompagnée d’une réflexion théorique sur la nature du |
| | |pouvoir royal, déjà menée sous le règne de Philippe le Bel (1285-1314). Sous |
| | |Charles VII et Louis XI, cette réflexion s’amplifie, s’enrichit des apports du |