Droit pénal général la tentative
Il est ici question d’un couple dont l’épouse va découvrir les intentions et tentatives meurtrières d’une part de son mari puis de son amant. Fernande, l’épouse et victime, entretien une relation adultère avec Fabrice, son mari Alphonse va le découvrir et va ainsi entreprendre de l’empoisonner en introduisant dans sa nourriture du poison qui est en fait un mélange de parfum et de vinaigre. Cet acte va durer six mois mais sera sans résultat.
Nous pourrions alors nous demander si la tentative d’Alphonse est punissable, et si la réponse est en la positive, quelles seraient les peines encourues ?
Il est tout d’abord nécessaire de retracer le chemin inter criminis pour comprendre où l’acte d’Alphonse se situe.
Il y a d’une part la simple résolution criminelle non punissable et d’autre part l’infraction consommée toujours punissable. Cependant entre ces deux faits se trouve ; le commencement d’exécution et l’exécution achevée mais sans résultat, c’est d’ailleurs dans ce dernier cas que se situe le cas d’espèce. Ainsi, comme nous l’avons précisé ci-dessus, l’exécution a été préparée et a été jusqu’à l’achèvement mais n’a eu aucun résultat « au bout des six mois, Fernande était toujours pimpante (…) son mélange de parfum et de vinaigre était inefficace »
Il y a bien l’intention c'est-à-dire la volonté d’accomplir un acte que l’on sait défendu par la loi pénale. En l’espèce il a exécuté totalement son délit, en l’occurrence durant « six mois » mais ce délit était, à cause des substances non toxiques, impossible. Le code pénal à l’article 221-5 définit l’empoisonnement comme étant un « attentat à la vie d’autrui par