Economie de la corse
Tout d’abord, nous allons aborder les caractéristiques de l’économie corse, puis nous soulignerons les problèmes auxquels la Corse est confrontée pour enfin proposer différentes solutions à ces problèmes.
En dépit d'une image tenace d'économie agricole, la Corse dispose d'une population très majoritairement urbaine c'est-à-dire de 63%. Du point de vue conjoncturel, nous constatons que la situation économique générale de l'île se trouve actuellement en voie d'amélioration. La Corse connaît notamment une démographie d'entreprises plutôt dynamique et un net rattrapage de la moyenne nationale en termes d'emploi. L'économie de la Corse a été longtemps dominée par l'agriculture et l'élevage mais maintenant, elle se compose surtout de commerces et d'industrie touristique. La Corse est l'une des régions françaises les plus pauvres. Après la crise des années 1990, la Corse se porte clairement mieux et est en progression sur tous les plans mais sa situation reste néanmoins fragile. La Corse a une économie très typée : peu d'industries, une agriculture faible et un poids important du tourisme, de l'administration et de la construction.
Nous avons constaté que l'absence de données statistiques fiables concernant la Corse ne permet ni de dresser un état des lieux réel, ni d'évaluer les politiques engagées ; que la Corse est passée en quelques décennies d'une économie rurale égalitaire à une économie de cueillette touristique ; et que l'exode de la population active a entraîné une grave perte de compétences réduisant les capacités d'innovation. L'analyse des facteurs de compétitivité de la Corse (niveau d'études, taux de risque pauvreté, dépenses en recherche-développement, niveau des prix) est très mauvaise. Que faut-il en attendre comme croissance ? Selon le PADDUC, c'est une croissance exogène, dépendant de la dépense publique, elle-même supportée par les transferts de l'Etat Français et des services touristiques.
A ceci s'ajoute une croissance