Eleve

293 mots 2 pages
On sait combien l’horreur des tranchées, l’ampleur des destructions et la profonde vanité de la Première Guerre Mondiale avaient nourri un pacifisme généralisé, tel qu’il ne s’en était jamais présenté auparavant. On clamait haut et fort qu’elle serait « la der des ders », à tel point qu’en 1928, le pacte Briand-Kellog se proposait de mettre la guerre hors-la-loi. Pourtant, à peine vingt ans après l’armistice de Rethondes, l’Europe plongeait dans un conflit d’une violence plus radicale encore. Un simple regard sur l’histoire atteste à la fois la constante aspiration à la paix et le retour régulier des conflits. La paix ne serait qu’une illusion naïve fréquemment démentie par la réalité qui ne connaît que les rapports de force. Les guerres ne s’interrompraient que momentanément, pour laisser aux Etats le loisir de fourbir les armes pour la suivante. Toutefois, comme le rappelle Aristote dans l’Ethique à Nicomaque : « personne ne choisit de faire la guerre pour la guerre, ni ne prépare délibérément une guerre 1». La paix resterait donc, aussi théoriquement curieux que cela paraisse, la fin que poursuit pratiquement la guerre. Aussi la raison ne peut-elle pas se contenter de constater comme un fait la réduction de la paix à un simple entre-deux-guerres. Cette étude n’aura pas la prétention d’épuiser un sujet aussi vaste que la guerre et la paix. Elle s’efforcera de déterminer par un travail de définition la signification de ces notions ainsi que la nature exacte des relations qu’elles entretiennent : s’opposent-elles radicalement ? La guerre est-elle le seul moyen de parvenir à la paix ou la paix suppose-t-elle l’abolition définitive de la guerre

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