Prédation

Le « garde-manger » du léopard
Lorsqu'il tue une proie de taille importante — comme ici un phacochère —, le léopard, grimpeur agile, la met souvent à l'abri dans un arbre, sur une branche. Il peut ainsi disposer pendant plusieurs jours de cette source de nourriture, mise à l'abri des lions (qui n'hésitent pas à voler des proies tuées par d'autres), des hyènes, volontiers charognardes, et des vautours, qui ne se nourrissent que des restes des repas des prédateurs.Léopard (Panthera pardus) et phacochère (Phacochoerus africanus), lac Nakuru (Kenya).

Aigle pêcheur (pygargue)
Les aigles pêcheurs, qui fréquentent les lacs et les rivières, repèrent grâce à leur vue perçante les poissons qui évoluent près de la surface, avant de les saisir dans leurs serres puissantes.

Serpent-roi de Californie dévorant un crotale
Le comportement de prédation se décompose en deux phases : la phase d'appétence, qui correspond à la recherche de proies — laquelle peut se faire à l'affût ou de façon active —, et la phase de consommation, illustrée ici.Les serpents-rois se nourrissent d'oiseaux, de lézards et de serpents, notamment de serpents corail et de crotales, contre le venin desquels ils sont immunisés.

Commensalisme

Acarien de la poussière
De très nombreux acariens vivent dans la poussière des maisons. Ils se nourrissent des débris de peau morte. Ils sont en eux-mêmes inoffensifs, mais leurs déjections provoquent des allergies chez les personnes sensibles.

Souris grises (femelle et jeunes)
La souris grise (Mus musculus) est un commensal de l'homme. Omnivore, elle se nourrit de tous les aliments disponibles dans l'environnement humain, ainsi que de papier, colle, savon, cire de bougie, etc. (dans la nature, elle consomme des graines, des plantes, des insectes, des restes d'animaux morts). Probablement originaire d'Asie occidentale, elle est devenue cosmopolite à la faveur des déplacements humains. Très prolifique, elle peut mettre au monde jusqu'à 10