ZADIG – Le Souper

INTRODUCTION :

Zadig est petit roman écrit par Voltaire au 18ème siècle, qualifié aussi de conte philosophique. Il est composé d’aventures donnant une vision du monde où le poids du hasard détermine en grande partie la destinée du héros.
Après divers déboires, Zadig est esclave de Sétoc, un riche marchand. Celui-ci se lie vite d’amitié pour Zadig qui le conseille en affaire. Dans ce passage, Zadig et Setoc sont à un banquet où sont rassemblés des convives de nationalité et religions différentes. Tous se disputent à ce propos et chacun veut faire admettre aux autres que sa façon de penser et de percevoir les choses à travers sa religion est la meilleure. A la fin, après avoir réconcilié ces personnes, il apprend qu’il est condamné au buché pour avoir abolie une ancienne coutume d’Arabie. Nous allons étudier dans un premier temps la critique de Voltaire du fanatisme des différents croyants.
Et dans un deuxième temps nous étudierons comment Voltaire défend le déisme en lequel il croit et sa réussite face aux convives.

I. La critique du fanatisme

- On assiste à une violence croissante des discours:
→ Grec: intolérant et animé (insulte), "Vous êtes de grands ignorants"
Celte: intolérant et violent (jure et menace) "Si quelqu’un parlais mal de Teutath, il lui apprendrait à vivre."
A la fin : "Sétoc vit le moment où la table allait être ensanglantée."
Il y a discréditation des convives.

- Ils sont sûr d’eux :
→ Le grec : paroles rapportées au style direct,
Question rhétorique : "Est-ce que vous ne savez…"
Il reprend l’ancienneté des choses : "le Chaos est le père de tout…"
Il parla longtemps (bavard)
→ Le celte : paroles rapportées au style indirect, "se crut alors plus savant que les autres…"
Assemblement de "que" dans une même phrase.
Mais saoul ! Prop. conjonctives: >> "qui, ayant beaucoup bu…"
Propos contradictoires (cannibales mais proclame le respect de la nation)

- Ils refusent d'être