Entreprenariat
CHAPITRE I : L’APPROCHE NEO-INSTITUTIONNELLE
1. LA THEORIE NEO-CLASSIQUE
Selon l’approche néo-classique, la perception de l’entreprise peut se faire selon deux approches :
- L’entreprise en tant que centre de production,
- L’entreprise en tant qu’acteur intégré dans la chaîne économique.
1.1 L’ENTREPRISE EN TANT QUE CENTRE DE PRODUCTION
Cette perception est réalisée au travers d’une capacité maximale de production de l’entreprise. Une telle vision suppose deux éléments :
- Une organisation efficiente des différents facteurs de manière à atteindre la production maximale,
- Une absence de prise de conscience collective : La relation entre les différents individus est l’entreprise n’est perçue que comme une relation d’échange de travail contre rémunération. Ceci constitue une des limites de cette théorie car elle fait abstraction de dimensions psychologiques telle que la culture d’entreprise, la motivation, le leadership etc.
1.2 L’ENTREPRISE COMME ACTEUR INTEGRE DE LA CHAINE ECONOMIQUE
La vision néolibérale place l’entreprise dans la position d’un agent qui recherche un profit maximale. Ce profit maximal n’est possible que dans un environnement de concurrence et de rationalité parfaite. Avec l’émergence de l’imperfection de la concurrence et de la rationalité, un tel objectif devient impossible.
2. LES REVISIONS MANAGERIALES ET BEHAVIORISTES
La théorie managériale présuppose l’identification de l’entreprise à un organisme biologique qui dans une conception darwinienne œuvrent avant tout pour sa survie. La théorie managériale accorde une caractéristique supplémentaire à l’organisation : celle d’un conscient collectif. Ce dernier résulte d’un effet systémique de la réunion des parties composées par les ouvriers. Ainsi donc l’organisation serait sources de pensées, de réflexions qui lui sont propres et non assimilables à un seul individu.
La théorie behavioriste rejette toute notion de maximisation de profit, de