Etat de providence
En France, c’est au député Emile Olivier, 1° ministre en 1870 que l’on doit, sous le 2° empire libéral l’expression « Etat providence ».
En GB, c’est au début du XX° siècle que l’on se mit à parler de « Welfare Policy » (politique de bien être) puis dans les années 40 de « Welfare State » (état de bien être).
C’est en effet dans les années 40, après la 2° guerre mondiale que les pays occidentaux ont mis en place un système de solidarité qui n’a cessé de se développer depuis.
L’état a progressivement été conçu comme responsable du progrès social et de l’accès du plus grand nombre au bien être.
L’état providence se manifeste de nombreuses manières :
Au sens large, cette expression recouvre l’ensemble des fonctions modernes de l'état.
Au sens étroit, état providence est représenté par l’ensemble des actions visant à offrir aux citoyens une protection sociale.
Traiter la question de la crise de l’état providence suppose que l’on mette tout d’abord en lumière ses difficultés. Nous présenterons ensuite le débat sur les limites de l’intervention de l’état en nous posant la question de savoir si, comme c’est fréquemment le cas, il faut le réduire à la dichotomie traditionnelle Etat/ marché. Nous terminerons par une présentation simplifiée des voies d’un renouveau.
I - LA CRISE FINANCIERE DE L’ETAT PROVIDENCE
Cette crise résulte de l’accroissement des prélèvements obligatoires par rapport aux richesses nationales produites. En effet, la croissance des dépenses publiques liées aux politiques sociales et de redistribution, est principalement depuis 1974 supérieure à la croissance économique.
Cet accroissement des dépenses sociales est dû à deux facteurs :
1° facteur : La crise qui a généré des dépenses supplémentaires.
2° facteur : Le vieillissement de la population.
Parallèlement le taux de croissance économique a régressé
Quelques chiffres :
Dépenses publiques : En 1973 : 36,6% du PIB