Compte-rendu:
“Ding-Dong, Money Calling”

Cet article, issu du magazine américain « Newsweek » et paru le 1er mars 2010, nous parle du marché du cosmétique, de sa montée malgré le taux de chômage élevé et de la vente directe, et son impact sur le marché. 37

Les premiers paragraphes nous présentent le contexte de la vente directe: un vendeur indépendant vient vendre ses produits à domicile, dans une sorte de petite fête, organisée par l’intéressée en compagnie de ses amies et famille. Il expose et présente son produit, en mettant ses atouts en avant. Cela permet de mieux vendre, dans un endroit plus convenable et convivial qu’un magasin. Dans ce cas unique, le vendeur (Robert Suchan, Tupperware) se féminise, et fait essayer ses produits. 77

Le chômage massif (10,6 % aux Etats-Unis) ne touche pas le marché des cosmétiques, au contraire, ses chiffres augmentent : Mary Kay enregistre une hausse de 22% en 2 ans, Tupperware a doublé son CA en 2 ans et continuera sa croissance, Avon connaît la même croissance. 43

Pour les entreprises, la vente directe constitue une importante source de revenus, c’est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers ce type d’emplois, voyant ici un moyen de se sortir de la crise économique et du chômage en masse.

La vente directe est un bon secteur créateur d’emplois, une échappatoire pour sortir d’une situation difficile, un recours pour subvenir à ses besoins, un moyen de gagner plus d’argent après le travail, comme le montre une salariée de l’entreprise Scentsy, qui venait de vivre le décès de son mari.

Les salariés peuvent percevoir de bonnes rémunérations en fonction de leurs ventes, et du succès de leurs campagnes, être promu et pourvu à un poste supérieur. Ainsi, R. Suchan peut toucher environ 1250 $ par « fête » organisée, ce qui lui fait des revenus