L’attitude juste et morale consiste en premier lieu à ne pas déclencher la guerre. Ensuite, en cas d’agression, à respecter ses lois, établies par le droit international. Mais elles sont incomplètes et floues, et c’est pourquoi la question morale se pose souvent, quelles que soient les situations et les décisions à prendre. Cette question morale est même cruciale pour ceux qui entendent, comme c’est le cas des démocraties occidentales, ne mener que des guerres justes. I) La doctrine de la guerre juste
Certes, pour qu’il y est que des guerres justes, il nous faut des règles. Il existe donc la doctrine de Thomas d’Aquin sur la guerre juste. Elle est divisée en deux parties : ad bellum (qui couvre le droit à recourir à la guerre, le juste recours à la guerre) et le jus ad bellum (qui couvre la justice pendant la guerre). Pour qu’une guerre soit moralement légitime, il faut respecter cinq principes qui sont : la cause juste de la guerre doit être juste, pour mettre fin à l’injustice. Aussi, tous les moyens pacifiques doivent être épuisés avant de recourir à la guerre. Ensuite L’utilisation de la force n’est juste que quand elle est d’une autorité gouvernementale compétente, agissant dans l’intérêt public. Puis, il faut que les objectifs de la guerre doivent être limités et proportionnés au but d’une paix juste. Aussi, l’utilisation de la force doit avoir une chance raisonnable de succès. Très important, la guerre doit distinguer les combattants des non combattant, les civils doivent être épargnés. Enfin, les moyens utilisés pour atteindre la victoire doivent être proportionnels aux objectifs. II) La doctrine de la guerre juste est-elle applicable ?

Mais la doctrine de Thomas d’Aquin n’est pas souvent suivie à la lettre. On peut le voir avec la guerre en Afghanistan. Cette guerre n’a atteint aucun des buts que les États-Unis lui avaient assignés. Aussi, c’est une guerre qui a était décidée sous le coup de l’émotion, suite aux attaques terroristes de 2001.