Exposé sur la religieuse, de diderot
Je vais vous présenter un extrait de La Religieuse de Diderot qui se situe au milieu du roman.
LECTURE
Suzanne en est à son deuxième couvent avec comme mère supérieur Mère Sainte Christine qui est horrible avec elle. Suzanne veut convaincre la mère supérieur de la laisser partir s’en suit une cérémonie, on est pendant le procès la scène juste avent le passage est celle de l’interrogatoire de Suzanne par l’archidiacre sur sa condition dans le couvent, après notre extrait on apprendra par la suite que Suzanne a perdu son procès comme dans la vraie histoire et qu’elle changera de couvent.
Je découperai ce texte en deux mouvements : le premier l 1-15 où Suzanne nous convint de sa sincérité et de son objectivité. Après nous avoir convaincu sans le vouloir, dans un deuxième mouvement l 15 jusqu’à la fin elle généralise son cas et en tire une critique sur les institutions religieuses en sous entendant qu’elle n’est surement pas la seule aà être persécutée sans le dire clairement.
Mon axe de lecture est Suzanne ou l’esthétique du pathos.
I)l 1-15 « Je vous entends,…ne m’empêchera pas d’être juste »
Le passage s’ouvre sur une phrase au présent, (je cite l1 « Je vous entends »), phrase qui introduit les hypothétiques pensées du lectorat.
L2 : « Des horreurs si multipliées, si variées, si continues ! » on a un première phrase nominale exclamative avec un rythme ternaire. Dans cette phrase l’amplification est délivré par de nombreux procédés ponctuée par la répétition de l’adverbe de degré « si » qui donne lieu à une allitération en « s » ; « si multipliées, si variées, si continues ». Ces horreurs sont décrites par un procédé d’accumulation doublé d’une gradation.
Ensuite on enchaîne avec une seconde phrase nominale antithétique l 4-5 je cite : « Une suite d’atrocités si recherchées dans des âmes religieuses ».
Puis elle conclut avec l’utilisation du présent de vérité l5 « Cela n’est pas vraisemblable, diront-ils, dites-vous ».
Dés le début