Exposé sur l'école des relations humaines
Pendant longtemps, le commerçant a été une personne physique. L’avènement de la grande industrie et le développement des structures de distribution de masse ont relégués les commerçants individus au rang de petits entrepreneurs ou de petits détaillants, même si, en nombre, ils continuent d’être plus nombreux que les groupements commerciaux, les sociétés commerciales notamment. Or, d’après la loi civile, une personne physique est capable dès qu’elle a atteint l’âge de la majorité, c'est-à-dire qu’elle acquiert l’aptitude à jouir de tous ses droits et à entreprendre tous les actes de la vie civile. Mais cette capacité civile ne suffit pas toujours pour l’exercice du commerce. Il faut en plus que la personne remplisse certaines conditions particulières, sans compter que l’acquisition de la qualité de commerçant emporte des conséquences qui modifient le statut civil de la personne concernée. CHAPITRE I : DEFINITION DU COMMERCANT ET DES ACTES DE COMMERCE
Pour être commerçant, il faut accomplir des actes de commerce et en faire sa profession habituelle.
L’AUDCG n’a pas modifié la définition traditionnelle du commerçant. Aux termes de l’article 2 "sont commerçants, ceux qui accomplissent des actes de commerce et en font leur profession habituelle".
Dans ce contexte, l’acte de commerce recouvre une importance capitale dans la détermination du statut de commerçant
A – LA NOTION D’ACTES DE COMMERCE
Un acte de commerce est un acte ou un fait juridique soumis aux règles commercial en raison de sa nature, de sa forme ou de la qualité de son auteur 1- L’acte de commerce par nature
C’est des actes dont l’exercice à titre habituel, professionnel et indépendant, confère la qualité de commerçant. Ils sont déterminés par l’article 2 de la loi N° 76-60 du 12/06/76 qui vise notamment :
- l'achat de biens, meubles ou immeubles,