fathitos khalifa²

1005 mots 5 pages
à la moite intimité ¬gastrique pour filer là-bas, par-delà soi, vers ce qui n’est pas soi» (Situation, I).
Mais la conscience est toujours en même temps conscience de soi; c’est-à-dire qu’elle est toujours à la fois conscience de quelque chose et conscience de cette saisie elle-même (sinon on aurait conscience des choses sans en être conscient, ce qui est absurde) ». Cela veut dire que la conscience est toujours liée à autre chose qu’elle même, à cet objet sur lequel elle va porter, et qu’elle vise.
Sartre, autre philosophe qui s’est intéressé à la conscience écrit: « La conscience n’est rien d’autre que le dehors d’elle-même ». Pour lui dans son intériorité la conscience est un vide. Et un monde vide n’aurait plus de signification pour la conscience (rien ne serait objet de conscience). Il lui faut des objets , un monde. Le monde est l’essence de la conscience. Cela veut dire aussi que dans un pur rapport à elle-même, la conscience ne peut exister comme conscience : elle a donc besoin de quelque chose d’extérieur pour être conscience. La conscience a pour intention de « remplir » son intériorité par l’extériorité du monde. Et c’est en ce sens que l’on parle de la structure intentionnelle ou de l’intentionnalité de la conscience.
L’intérêt de l’approche phénoménologique aura été de montrer la dépendance de la conscience par rapport à l’extériorité du monde sensible. Mais comme nous l’avons déjà souligné aussi, la conscience est aussi un pouvoir de connaissance sur soi, c’est à dire un pouvoir de réflexion sur soi : on parle ainsi de la dimension réflexive ou égologique ( égo = le moi) de la conscience humaine.

II°) La conscience de soi : sa nature , sa fonction
1) La conquête du « Je pense » ou le cogito cartésien :
Descartes est le premier qui, dans l’histoire de la philosophie va montrer la structure réflexive de la conscience. Il se propose de montrer comment à travers le phénomène de la pensée, le sujet en arrive à avoir une connaissance sur

en relation

  • kant lhomme nu
    2086 mots | 9 pages
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
    2017 mots | 9 pages
  • La conscience est-elle le privilège de l'homme?
    1342 mots | 6 pages
  • Etre conscient de soit, est-ce se connaitre ?
    2675 mots | 11 pages
  • Philo
    299 mots | 2 pages
  • Peut-on définir l'homme par la conscience ?
    689 mots | 3 pages
  • Existe-t-il un écart entre ce que je suis et ce que j’ai conscience d’être ?
    1673 mots | 7 pages
  • Conscience
    1544 mots | 7 pages
  • Conscience et responsabilité
    2263 mots | 10 pages
  • Dissertation philo
    1031 mots | 5 pages
  • Conscience animale
    1098 mots | 5 pages
  • Bac stg
    1310 mots | 6 pages
  • conscience
    312 mots | 2 pages
  • le sujet
    3316 mots | 14 pages
  • Inconscient
    1779 mots | 8 pages