Faulkner, L'Intrus, incipit.
Pbq possibles : Quelle stratégie narrative pour commencer ce récit en flux de conscience ? Pourquoi commencer pour immédiatement revenir en arrière ou à quoi sert la manipulation temporelle du récit dans cet incipit ? En quoi peut-on dire qu'il s'agit d'un « faux départ » ? Comment cet incipit montre-t-il que l'essentiel se joue dans la conscience ?, etc.

I. Début déroutant, in medias res
a) Quand ? d'un présent imprécis à un passé prégnant. Où ? une petite carte signifiante. Qui ? « il », foc. interne, flux de conscience > gommage du cadre externe traditionnel.
b) Tous les perso. en une page, ou presque, par associa° d'idées : une hiérarchie des créatures, la société du Sud en miniature, tt en contrastes.
c) Créa° d'un mystère (meurtre, attente, tension, etc.), quest° sans réponses. Cf. confusion des pronoms (« il ») : des médiations absentes // violence latente (ambiance de lynchage possible).

Tr. : Comment clarifier tout cela ? En remontant le temps > fonction explicative de l'analepse géante ( > p. 59 au moins) : une conception particulière du temps.

II. Chrono. & Tempo. : la mémoire involontaire
a) Incipit montre une remontée dans le temps du 1er au 3ème paragr. : expliquer tous les marqueurs temporels du texte (« midi », « dimanche », « la veille au soir » = samedi, « courrier de onze heures » = Ch. attend au moins une heure sur la Place, « au début de l'hiver, quatre ans auparavant », « que douze ans » = seize maintenant, pas en hiver (peut-être printemps / été ?), jeunesse étudiante de l'oncle, « le jour d'avant », « la nuit chez eux », « pendant le dîner, ce soir-là », « demain matin » « demain après-midi »), qui montrent deux scènes doubles et renversées : un événement important sur deux jours, entre une « veille » et son « lendemain », à quatre ans d'écart, l'une à l'extérieur au printemps (mai), l'autre à l'intérieur en hiver. Comment l'une appelle-t-elle l'autre ?
b) paragr. 1 & 2 : Tension entre intériorité