Finance
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Introduction
La crise grecque est lourde de conséquences pour le devenir de l’euro Pour la Grèce elle-même, qui subit un plan d’ajustement budgétaire sans précédent, sans le bénéfice d’une dévaluation de la monnaie pour soutenir l’économie Pour les autres pays de la zone euro, qui ont interprété la crise comme le signal de la rigueur budgétaire, par une crainte soudaine des agences de notation Au-delà des effets conjoncturels: Comment interpréter le risque grec: problème de soutenabilité ou crise auto-réalisatrice? Quel poids donner aux agences de la notation dans la conduite de la politique économique? Quels sont les conséquences que l’on peut en tirer pour la zone euro?
Chronique de la crise (2009-2010)
Le 3 septembre 2009, le premier ministre Costas Caramanlis appelle des élections anticipées Le 4 octobre 2009, les élections sont gagnées par l’opposition conduite par George Papandreou Le 21 octobre 2009, le ministre des finances annonce une révision du déficit budgétaire. Contre les 3.7% attendus, il annonce un chiffre de 12.5% Ce chiffre sera révisé une deuxième fois, le 22 avril 2010, pour atteindre 13.6%.
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La spirale
BPs
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November 5 – The new government pledges to save Greece from banruptcy by cutting the budget deficit January 14 - Greece unveils a stability program w/ budget gap cut to 2.8% of GDP in 2012 from 12.7 in 2009 March 5 - New package of public sector pay cuts and tax increases
April 11 - Euro zone finance ministers approve a €30 bn emergency aid mechanism for Greece
May 2 - Greece seals deal with EU and IMF opening door to 110 bn euro bailout in exchange for extra budget cuts of €30 bn over 3 years
May 18 - Greece receives a € 14.5 bn loan from the EU and can now repay its immediate debt
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October 4 Papandreou's Panhellenic Socialist Movement (PASOK) party wins power. At this stage, the government expects the 2009 deficit to reach 6% of GDP
December 22 -