Flaubert mme bovary scène de l'agonie
Agonie d'Emma lignes 1 à 39 Lorsque Emma agonise son mari la soutient « il prit ses mains et il les serait » il ne veut pas que celle-ci meurt. Il est désespéré (« sanglots étouffés ») C'est un mari fidèle et il est encore très amoureux d'Emma. On retrouve sa soumission il est « à genoux » à coté d'elle (l31) On peut même penser qu'il lui demande pardon parce qu'il n'a pas su rendre Emma heureuse: « comme au contrecoup d'une ruine qui tombe ». Il fait le constat d'une vie gâchée.
Le curé Bournisien tient bien son rôle: il soutient moralement Charles (5/7) ) et il aide Emma à affronter la mort. « l' ecclésiastique précipitait ses oraisons » Il rassure Charles, il lui dit qu'Emma ira sûrement au paradis (5/7), ce qui fait contraste puisque au vue de la description de Flaubert on peut croire qu' Emma ira en enfer (45/46) (52/55)
Le curé tient un rôle prépondérant puisque lui aussi est proche du lit d'Emma « la figure inclinée contre le bord de la couche » Il veut se donner de l'importance « sa longue soutane noire qui trainer derrière lui dans l'appartement ». Il est celui qui annonce ses derniers instants « syllabes latines qui tintait comme un glas de cloche »
Lorsqu'elle agonise, Emma ne se reconnait plus : le passage du miroir (l 14/16). Même proche de la mort elle a encore soin de son apparence physique. Emma a souvent été dans la séduction.
Les mouvements d'Emma sont ralentis. Sa vie ressemble à un fardeau « lentement comme quelqu'un qui se réveille d'un songe » . Elle est très faible.
Puis le narrateur fait une description très rapide, elle s'accélère progressivement, par le biais d'une énumération, comme si c'était le coeur d'Emma qui battait ( L 18/ 25 ). La description est très précise, presque médicale: «