Floora web
La première moitié du XIXe siècle est placé sous le signe du romantisme, mouvement littéraire auquel adhère Nerval en participant à la révolution romantique de 1830. En effet Une allée au Luxembourg est un poème de Gérard de Nerval, extrait du recueil Odelettes. Le poème est publié pour la première fois en 1832. Le poème est construit sur trois thèmes principaux : le désir, la fuite du temps et la musicalité. Il est intéressant de se demander comment Nerval parvient à traduire le caractère éphémère de cette rencontre. Pour répondre à cette question, il sera vu dans un premier temps la jeunesse et la vieillesse, puis dans un second temps une rencontre éphémère et impossible, et pour finir, l’élégie renouvelée.
Dans un second temps nous verrons que la rencontre est éphémère et impossible : Le poète a l’air perturbé, puis il rêve d’un bonheur inaccessible et enfin son retour a la réalité le déchire. Tout d’abord, Gérard de Nerval utilise le passé composé : « Elle a passé », « doux rayon qui m’a lui », pour exprimer une action achevée récemment envisagée comme telle. Il veut aussi donner l’impression que l’action vient juste de se dérouler et de s’achever. On peut également voir que la jeune femme provoque un fantasme, un désir chez le poète. Elle obsède ses rêves ce qui est mit en évidence par l’emploi du conditionnel présent : « répondrait » et « l’éclairerait ». Il oppose la luminosité de la jeune fille qui « éclairerait » la « nuit profonde » dans laquelle est plongée le poète mais le conditionnel rend cette action impossible et met une distance supplémentaire entre la jeune fille et le poète. Il utilise ensuite l’adverbe « peut-être » pour introduire l’hypothèse de la découverte de l’âme sœur. L’emploi du présentatif actuel « c’est » montre que le poète semble être sûr qu’elle est sa destiné et par conséquent il ne s’agit donc plus d’une hypothèse mais d’une conviction. Le poète va plus loin en disant