Question Chacune des lettres est un prétexte pour évoquer un sujet important comme la guerre ou la place de la jeunesse. Les auteurs se servent de ce moyen pour défendre ou accuser. Ces lettres ont été écrites pour persuader, convaincre, et emploient des moyens stylistiques pour cela. Ce sont des lettres ouvertes, destinées à un public large et anonyme. Elles sont destinées au monde paysan (Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix, Giono), à celui de la guerre (Le Déserteur, Vian), à une personne en particulier (Lettre ouverte à Paul Faber, Vian) ou n’est pas ouverte à une personne précise, elle est destinée à tout le monde (La Vérité en marche, Zola). Ces lettres présentent pourtant, comme toute forme épistolaire, des destinataires indiqués. A quoi servent-ils? Ils sont l'un des éléments utilisés par l'auteur pour convaincre ou persuader. La position du lecteur est assez ambigüe: il est un destinataire implicite, il n'apparaît pas dans la lettre. Cela renforce l'impact de chaque lettre. L'auteur se sert donc de la forme épistolaire pour son propos, en "jouant" avec la notion de destinataire. (1) L'auteur de cette lettre ouverte ne s'adresse jamais à son destinataire. Le sujet du corps de la lettre, l’inutilité de la guerre est différent de celui du titre, pauvreté et paix. Il insiste sur le mot « inutilité » car pour lui c’est le seul qui convient à toutes formes de guerres. (2) Zola s'adresse avec grande force à la jeunesse. Il les accuse de laisser les aînés défendre les valeurs. Il donne une voie à suivre, le destinataire se retrouve fortement impliqué. (3) Cet auteur, par le biais de cette lettre, développe son idée d’absurdité de la guerre et, pour moi, se sert du destinataire comme prétexte. (4) Le texte de Vian comporte un message au président, cela à une valeur symbolique, à mon avis, parce que sa lettre est tout de même celle d'un déserteur, un déserteur qui s'adresse au chef de l'Etat. On peut dire qu'il porte la voix