Gestion des connaissances
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Knowledge management : le défi de l'efficacité Aujourd'hui, les entreprises cherchent à étendre le champ d'application du « knowledge management » à la gestion des processus. L'intégration des connaissances dans le traitement des tâches opérationnelles apparaît comme le gage d'une efficacité accrue. Tout d'abord, qu'il existe deux formes de connaissance : · une forme « explicite », appuyée sur une représentation conceptualisée (le schéma) : Les connaissances explicites sont formalisées, reproductibles, s'expriment sous forme de règles, schémas, procédures, et font appel à notre rationalité. Ce sont par exemple celles que nous avons acquises lors de nos années d'enseignement. · une forme « tacite » (implicite), ancrée dans les pratiques et le partage d'expérience : Les connaissances tacites sont informelles, ancrées dans les pratiques. Elles sont la « culture de terrain », acquise « sur le tas » au contact des équipes de travail. Elles formaient le mode d'apprentissage traditionnel des « compagnons du tour de France » que leur voyage confrontait à des problèmes, des usages et des savoir-faire différents Comment le processus d'apprentissage utilise-t-il les connaissances explicites et tacites ? Une connaissance explicitée sous forme de procédure ou de règles est plus facile à diffuser. Elle nécessite un effort de formalisation initial mais est réutilisable, éventuellement assorti d'une explication pour faciliter l'apprentissage. Cependant, pour être autonome, il ne suffit pas de suivre la procédure, il faut l'internaliser, se l'approprier. *« Knowledge* management » : diffusion de connaissances explicites et partage d'expérience Les projets menés dans les entreprises se sont intéressés aux deux formes de connaissance. La diffusion des connaissances explicites s'est traduite par le regroupement de documents, rapports, recueils de « bonnes pratiques » dans de volumineuses bases de données. En parallèle, se sont développés des outils -