Le sang de l'oie

Représentant les voix narratives (le dessin), le narrateur est un personnage qui fait parti du roman qui peut être abstrait, différent de l'auteur. Qui parle ?
Le roman est très construit, en enchâssement (incrustation placé à l’intérieur de, structure de tiroirs).
Un lecteur malveillant pourrait se dire qu'il veut rendre son texte obscur, il a une volonté d'égarer le lecteur.
Giono choisi de dépersonnaliser sa voix en employant des pronoms sujets impersonnels.
Le tableau du sang sur la neige immaculée est un contraste avec la blancheur de la neige (blanc=pureté) avec l'incarnat du sang écarlate. C'est très contradictoire.
Il fait une sorte de réécriture de cet épisode de la légende du roi Arthur, il s'en inspire.
Cette vision du sang sur la neige évoque une image d'amour , de sa bien aimée.
Le héros pense à sa bien aimée. De voir le sang dans la neige évoque en lui un sentiment d'absorption et de fascination, il est captivé par ce sang sur la neige.
Ce qui le fascine ce ne sont les gouttes de sang en elles même mais ce qu'elles représentent. Cela renvoi à la pensée d'autre chose. C'est le symbole de l'incarnation

L'intertextualité de Giono

L’intertextualité est l'ensemble des relations qu'un texte entretient avec un ou plusieurs autres textes.
Aucune œuvre ne née de rien, elle s'inscrit toujours dans une tradition, une histoire littéraire et de langue. Et la plupart des écrivains sont d'abord des lecteurs qui s'inspirent d'autres œuvres.
Giono s'inspire du roi Arthur pour ce passage.