Harold et maude
1.
Tout d’abord, Maude est une femme qui est étrange mais aussi un peu folle, voir délurée et surtout très excentrique.
Elle recueille un arbre dans un cimetière qu’elle veut replanter dans une terre fertile (acte I, scène 5), mais aussi un phoque qu’elle dérobe au zoo auquel elle veut rendre la liberté et donne des bains dans la baignoire de la maison (acte I, scène 9) ; elle est vive, grimpe aux arbres et fait le poirier alors qu’elle a quatre vingt ans (acte II, scène 3)... Elle est aussi gaie, rayonnante car elle trouve absurde d’associer la mort à la couleur noire, disant que «la fin est au début et le début à la fin » (acte I, scène 2) ; elle adore chanter et danser (acte I, scène12).
Enfin, c’est une personne hors norme, elle est anticonformiste.
Elle refuse certaines règles ou usages de la société comme la notion de propriété par exemple et se permet même de voler la voiture du père Finnegan (une Volkswagen bleue) (acte I, scène 5) ; elle avoue ne jamais avoir payé ses meubles aux établissements Barkley, et sa maison ne semble pas être la sienne (acte II, scène 2) ; elle ose ôter sans aucune gêne le cadenas du tronc des pauvres et à l’audace de manger des pistaches en pleins milieu d’enterrements (acte I, scène 3).
2.
C’est un amour passionné et inhabituel qui unit Harold et Maude, cette vieille femme de quatre-vingts ans, est la représentation de la liberté et de la vie. Elle veut jouir de tous ses plaisirs en toute liberté et profiter de celà «Confucius disait : « “Emprunter le bon chemin ne suffit pas. Fais en sorte qu’il soit agréable”» (acte I, scène 12).
C’est une femme pleine de charme est de sensualité qui transmet l’amour et l’acceptation du monde à un jeune homme de vingt ans mal à l’aise dans un environnement, un monde auquel il a l’impression de ne pas être à sa place.
Maude est à elle seule une leçon de sagesse, vantant un rapport très direct avec les choses de la vie, avec