Histoire de l'art le sciècle des lumière
Moïse devant le buisson ardent, 1613-14, Fetti Domenico
Philosophe faisant un exposé sur le système planétaire, 1766 par Joseph Wright
Ces 2 tableaux renvoient à des lumières différentes, qui n’ont pas les mêmes significations. Le tableau baroque de Fetti représente la lumière de la révélation divine, une manifestation de Dieu, le buisson s’enflamme mais ne se consume pas. Dieu ordonne à Moïse le sauvetage du peuple hébreux de l’Egypte, miracle défiant la raison.
Le tableau de Wright incarne la lumière de la raison, la philosophe remplace le soleil par une lampe pour appuyer sa démonstration scientifique mais la source n’est pas visible. Cet absence renvoi au doûte qui subsiste quant à l’origine de l’univers, Déisme. La raison c’est le flambeau du philosophe au milieu des ténèbres de la superstition et des préjugés. Cette différence d’appréciation important dans ce siècle des lumières.
Dans le récit biblique, la lumière du buisson ardent indique la terre promise au peuple hébreux. Dans la philosophie de la religion du 18e ce buisson ardent est regardé avec les yeux d’une raison critique. La terre promise pour les philosophes ne peut se fonder sur la révélation mais sur la raison. La philosophie au 18e est au prises avec la problématique suivante : une tension avec le buisson ardent en tant que mode d’apparition de la vérité religieuse et les lumières de la raison pourvues d’une tâche critique pour la construction d’une vérité philosophique. Pris entre deux feux, hhéhééhé !
Dans l’Antiquité, les lumières platoniciennes avaient deja questionné la religion, en l’occurrence, remis en cause le bien fondé des légendes Homèriques. Au 18e les lumières de la philosophie remettent en question le bien fondé des écrits bibliques.
Le passage du mot Lumière au mot Lumières, singulier au pluriel. On passe du Roi Soleil aux lumière intellectuels des citoyens, passages de la lumière de la foi chrétienne aux lumières de la raison.
L’abandon