hzrtgbsv
QUESTIONNAIRE DE KARASEK
Il postule qu’une situation de travail est génératrice de stress si elle associe :
- une demande psychologique élevée,
- une autonomie décisionnelle faible
- un soutien social faible de la part de l’équipe de travail ou de la hiérarchie
La demande psychologique fait référence à la quantité de travail à accomplir, de même qu’aux exigences mentales et aux contraintes de temps liées au travail.
L’autonomie décisionnelle renvoie à la capacité de prendre des décisions dans la conduite de son travail mais surtout à la possibilité d’être créatif et d’utiliser et de développer ses compétences.
La combinaison d’une faible autonomie et d’une forte demande psychologique est appelée « Tension au travail » (job strain).
La troisième dimension (soutien social) intervient comme un modulateur qui tempère ou accentue la tension au travail.
La version française la plus intéressante (26 items) de ce test est celle utilisée dans l’enquête SUMER 2002 tant pour la formulation des questions que pour les perspectives de comparaison avec la population française. http://www.travailsolidarite.gouv.fr/IMG/pdf/Qsumer021.pdf
La « Tension au travail » telle qu’elle est définie par le modèle de KARASEK est associée aux maladies cardiovasculaires et aux Troubles Musculosquelettiques (TMS) mais aussi à des problèmes de santé mentale (dépression, détresse psychologique, épuisement professionnel, consommation accrue de médicaments à visée psycho-active, risque accru d’isolement social) comme c’est démontré par plusieurs enquêtes épidémiologiques.
Plusieurs enquêtes (SUMER, GAZEL …) soulignent un lien étroit entre les catégories socioprofessionnelles et les facteurs psychosociaux au travail analysées avec le questionnaire de Karasek, les catégories les moins qualifiées
En croisant autonomie et demande, on définit 4 grandes catégories : travail détendu (faible demande, grande autonomie) travail passif (faible demande, faible autonomie)