Intro rapport fle evaluation
Lorsque je suis arrivée à l’Alliance Française d’Auckland en mai 2004 en tant que Volontaire Internationale, le mot « évaluation » était quasiment banni du vocabulaire de l’institution. Comme la plupart des Alliances Françaises dans le monde, celle-ci était centre d’examen pour la passation des DELF, DALF, TCF et TEF. Nous avions donc notre « quota » d’évaluation sommative sous la forme la plus officielle et par là même la plus « traumatisante » pour nos étudiants dont les origines socioprofessionnelles ne correspondaient pas vraiment aux profil et objectifs de ce genre d’examens.
Cependant, en terme d’évaluation diagnostique et formative, ou même d’autoévaluation, rien n’était réellement mis en place ce qui me surprit d’autant plus que l’Alliance Française proposait des cours de français échelonnés sur une vingtaine de niveaux.
C’est dans cette atmosphère de quasi tabou que la question de l’évaluation a été soulevée à l’occasion de la première réunion pédagogique que j’ai organisée et lors de laquelle les enseignants se sont tous mis d’accord sur la nécessité de la mise en place, en plus des examens officiels traditionnels, d’un dispositif d’évaluation interne.
Du fait de mes fonctions, je me suis donc attelée à cette tâche en tentant de trouver un équilibre entre les orientations et les recommandations les plus largement reconnues en la matière d’un côté, et les spécificités et la réalité concrète de l’Alliance Française d’Auckland de l’autre.
A travers le présent