Intérêt simple - cours
1. Introduction
a. La valeur de marché d’un titre financier
La valeur d’un titre correspond à la somme des flux de trésorerie actualisés qu’il doit procurer à son propriétaire.
b. Intérêt simple versus intérêt composé
La renonciation à l’utilisation immédiate de la trésorerie disponible conduit les agents économiques à exiger une rémunération de leur épargne. Cette rémunération est obtenue dans le cadre d’un placement financier qui porte intérêt.
Deux modes de calcul de la rémunération sont envisageables : d’une part l’intérêt simple (pour les placements d’une durée maximale d’un an) qui est étudié dans le paragraphe 2. et illustré par un cas de valorisation d’un titre de créance négociable, d’autre part l’intérêt composé (pour les placements à plus d’un an, par exemple en actions ou en obligations). L’étude de l’intérêt composé est introduit dans le paragraphe 3 et est développé dans le reste du cours.
La notion d’intérêt composé est également utilisée pour déterminer le montant des paiements contants d’un emprunteur à moyen ou long terme. C’est le cas, par exemple, d’un crédit immobilier sur 20 ans.
2. L’intérêt simple
a. Valeur future par capitalisation
Lorsqu’une somme d’argent est placée pendant une durée maximale d’un an, la rémunération est calculée selon le principe de l’intérêt simple : les interêts sont, en principe, payés en une seule fois lorsque les fonds sont remboursés à l’investisseur.
Le taux d’intérêt annoncé à l’investisseur est un taux nominal, nécessairement annuel. Si la durée du placement est d’un an, alors la rémunération est égale au produit du taux nominal par le montant du placement. En revanche, si la durée du placement est inférieure à un, il convient de calculer une rémunération proportionnelle à cette durée. Ainsi, si la durée du placement est d’un mois, il est légitime que la rémunération soit 12 fois plus faible que la rémunération d’un placement sur un