Jacques le fataliste
« Incipit »
Denis Diderot (1713-1784) écrivain et philosophe des Lumières. A supervisé la rédaction de l’Encyclopédie avec D’Alembert. Exilé pour pouvoir écrire ses œuvres et éviter la censure. Tous genres littéraires : romans, critiques d’art, dialogues philosophique, théâtre…
L’œuvre
Genre littéraire : roman
Ce roman met en scène un duo de personnages (un valet et son maître) accompagnés d’un narrateur facétieux et omniprésent (interruptions régulières). Diderot affirme la toute puissance de l’écrivain sur ses personnages. Plutôt que de longues analyses psychologiques, Diderot préfère le dialogue et l’action (nombreux rebondissements). Le duo aborde en cheminant vers une destination inconnue des questions philosophiques, des souvenirs intimes, des anecdotes…
Lecture analytique
Problématique : Qu’est-ce qui fait de ce début de roman le point de départ d’un anti-roman ?
I- Le caractère insolite de l’entrée en matière
1) Le dialogue fictif : le refus de s’informer
L’auteur pose les cinq questions qu’un lecteur pourrait se poser : comment, quoi, d’où, qui, vers où ? Mais réponses incongrues. L’auteur pose ces questions en « discours rapporté ».
2) L’alternance dialogue/récit
Mélange des genres théâtre/récit a- Le dialogue
Le dialogue paraît mélangé à la narration. Le fait de mélanger roman et théâtre est innovateur. D’autres auteurs l’imiteront.
Le dialogue parle du passé et de la religion. Le maître pose des questions et est curieux. Jacques raconte. Inversion des rôles. Passages à la 1ère personne. b- Le récit
Dans le récit il y a du dialogue et inversement. Une entrée en matière surprenante. Registre ironique et satyrique.
II- Les éléments du roman traditionnels
1) Des personnages présents
Le capitaine
Son histoire : balle dans le genou a pour conséquence de le rendre amoureux. Jeune compagne
2) Deux histoires, deux narrateurs
Jacques et son maître
Les amours de