L’être humain est-il réductible à la pensée?
Selon Erich Fromm, le corps et l’esprit sont deux conditions de l’existence humaine à la fois liée et opposée. En effet l’existence (le corps) et la pensée, sont toute deux en coexistences, en dualisme, connues en même temps, la pensée ne peut exister sans le corps et sans pensée ni corps l’être humain n’est plus. Le corps lie l’humain à la nature et au règne animal dont il fait partie, car ce corps est mammifère, bipède et lui aussi a des besoins instinctifs comme les animaux. Ce qui différencie l’être humain des animaux c’est qu’il est en mesure de contrôler ses instincts, de maîtriser ses désirs et passions puisqu’il est un être cognitif capable de raison : Il a une pensée. Freud l’explique avec sa psychanalyse …afficher plus de contenu…
Puisque que ces deux choses sont en dualisme, nous pouvons bien supposer que la pensée est une chose en elle-même, séparer du corps puisqu’elle coexiste avec celui-ci et lui en est différente : Le corps change avec le temps et il n’est constaté que grâce à la pensée, mais la pensée ne change point physiquement, elle est une vérité constante chez l’être humain. Le corps est donc superficiel pour définir l’être humain, car il n’est point constant. Ce qui nous ramène au cogito « Je pense, donc je suis ». Ensuite, la conscience de soi, le fait de vouloir être perfectible, le contrôle de nos désirs et choisir ce que l’on veut être sont tous actes de pensée, nous ramenons encore au fait que l’être humain existe, car il pense. En psychologie, la pensée est une faculté cognitive qui traite les stimuli