La cour de repression de l’enrichissement illicite : une escroquerie politique
UNE ESCROQUERIE POLITIQUE
La crise profonde qui a précédé et facilité l’avènement du président SALL avait provoqué beaucoup de manques et de revendications ; elle nécessitait aussi des transformations radicales, des ruptures dans tous les domaines, aussi bien dans les institutions que les modes de fonctionnement des secteurs sociaux. Pourtant, la perception massive de la persistance du malaise et des souffrances des populations avait contraint le président de la république à procéder, de manière emphatique, à un recadrage en incriminant l’argent sale qui infesterait le précédent régime. Et, consécutivement, quelques anciens dirigeants ,accusés, menacés et livrés à la vindicte populaire par les ténors du régime sont convoqués devant les brigades d’investigation .S’agit-il de coïncidences ? De toute façon, les confusions entre les audits, la cour de répression de l’enrichissement illicite et autres imposent d’investir les connexions et les liens car des sagesses nous enseignent que : « tout est lié ».
Les engagements et les promesses du candidat Macky SALL avaient suscité un énorme espoir et, pour certains alliés, un rêve de passeur de révolution en gestation et d’un « Grand Soir » .Or, les politiques publiques, souvent en décalage avec les programmes annoncés et les attentes des citoyens , sont décidées de manière unilatérale .En effet, les décisions et les postures sont élaborées essentiellement dans une verticalité descendante .C’est ainsi que le régime a réinventé la cour de répression de l’enrichissement illicite qui sommeillait dans une obsolescence depuis près de trente ans. Pourtant, celle-ci ne figurait pas dans les tablettes des revendications des mouvements sociaux et politiques .Par contre, les audits des politiques publiques, la récupération des biens mal acquis et le rapatriement des capitaux détournés et planqués dans des banques étrangères ou des paradis fiscaux constituaient , au