La culture et le projet d'entreprise
Avant les entreprises n’incluait pas les « gouvernement d’entreprise » dans la concertation d’une prise de décision. Mais aujourd’hui, le gouvernement d’entreprise s’est développé, ce qui permet aux partenaires ainsi qu’aux actionnaires d’avoir une place importante dans la prise de décision. Une stratégie de contrôle va alors être mis en place par les actionnaires, et une réponse des dirigeants sera faites
Un gouvernement d’entreprise est une autorité exercée par les administrateurs et actionnaires des sociétés pour contrôler et surveiller l’action des dirigeants.
Dans une première partie nous verrons la stratégie de l’actionnaire pour contrôler les dirigeants.
Puis, dans une deuxième partie nous verrons la réponse des dirigeants à cette stratégie.
I. La stratégie de l’actionnaire : contrôler les dirigeants
Généralement, dans les firmes d’une certaine importance, l’initiative et la mise en œuvre sont confiées aux dirigeants (fonction « gestion ») et les phases de ratification et de contrôle à la fonction « contrôle » (c'est-à-dire aux administrateurs et aux actionnaires). En revanche, dans la firme de petite dimension et dans l’entreprise individuelle les fonctions de gestion et celles de contrôle sont réunies entre les mains d’une même personne. Ainsi, lorsqu’un dirigeant d’une grande firme, prend l’initiative d’un projet d’investissement, il doit le soumettre au conseil d’administration ou à l’assemblée des actionnaires. Ces derniers peuvent ratifier la décision et donc l’autoriser à entreprendre ce projet. Le dirigeant sera alors chargé de sa mise en œuvre, sous la surveillance et le contrôle des actionnaires et des administrateurs.
En outre, si la plupart des contrats spécifient par avance les modes de rémunération des apporteurs de ressources, les apporteurs de capitaux bénéficient de revenus plus aléatoires, et ont le droit de percevoir les revenus nets de la firme. On les qualifie de « créanciers résiduels ».