La dernière page d'un roman
moment. Dans Regain, c’est le village qui est abandonné, comme mort, et Panturle a dû « combattre » contre cette mort lente. Le malheur peut prendre aussi la forme de la souffrance imposée à la classe ouvrière : dans Germinal, les mineurs souffrent à « taper » sans relâche dans ce « trou maudit » du « Voreux », « l’échine cassée ». • Mais, en contrepoint de cet aspect profondément négatif qui pourrait être désespérant, les cinq textes suggèrent, par divers moyens, le renouveau et dépeignent un monde gros d’espérances. • Les auteurs, pour le faire comprendre, recourent à des thèmes symboliques. C’est d’abord par le décor et l’atmosphère de « tiédeur douce » (Maupassant), de « chaleur », versée par le « soleil » (Maupassant, Zola) « d’avril », qui inonde aussi « la baie magnifique, saturée de soleil » de La Condition humaine que les auteurs suggèrent ce retour à la vie. • Puis l’évocation de la Nature en plein renouveau jette sur l’avenir un air de printemps : les auteurs mentionnent à plusieurs reprises le règne végétal, avec ses « plaines verdoyantes »