La fonction présidentielle selon le constituant de 1958.
La dénomination de président de la république a souvent été utilisée par les constitutions françaises pour qualifier le chef de l’état. Le titre fut, utilisé pour la première fois, par la constitution du 4 novembre 1848 qui prévoyait : le peuple français « délègue le pouvoir exécutif à un citoyen qui reçoit le titre de président de la république. Depuis lors, à l’exception de la constitution du 14 janvier 1852 et de la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940qui donnait respectivement au chef de l’exécutif le titre d’empereur des français et de chef de l’état, les constitutions françaises de 1875, de 1946, et de 1958 établirent un président de la république.
Sous les précédentes républiques, notamment la IIIème et la IVème. Le président de la république n’avait que très peu de pouvoir.
Sous la IIIème république le président avait en théorie des pouvoirs très importants, mais la pratique, avec le système de contre signature, et le cours dele son histoire démontre que le président de la république ne pouvait plus révoquer le président du conseil. Au final le président de la république n’avait que le pouvoir, non pas insignifiant, mais limité :celui de nominer le président du conseil.
Dans son discours de Bayeux le général De Gaulle, déclare vouloir pour la France, un président qui assure l’unité, la cohésion, et la discipline intérieure du gouvernement de la France. Cette demande, n’a pas abouti et le constituant de 1946 n’a pris en compte la pensée de De Gaulle. L’instabilité gouvernementale que la IVème république a subit, a conduit à sa perte. De Gaulle une foi rappelé à reprendre les reines de la nation, entreprend une révision de la constitution et donc une refonte totale des institutions. Le constituant de la Vème république a conféré au président de la république des pouvoirs propres. Des pouvoirs clairement inscrits dans