La Guerre D Alg Rie R Visions
La Guerre d’Algérie. (révisions)
I. Les mémoires de la Guerre d’Algérie.
La guerre d’Algérie n’a pas le même sens pour l’ancienne métropole et pour l’Algérie indépendante. En France, les mémoires sont d’abord l’apanage des populations rapatriées victimes de la guerre. En Algérie, une véritable mémoire officielle se met en place qui valorise l’unité nationale et l’action du peuple pendant la guerre de libération.
En France, la mémoire de la guerre d’Algérie réapparaît dans les années 1980 en se liant à la question de l’immigration. En Algérie même si des contestations de l’histoire officielle voient le jour, l’Etat garde la mainmise sur la mémoire du conflit.
La mémoire de la guerre d’Algérie reste un contentieux entre les deux Etats en dépit d’évolutions récentes.
II. Mémoire, histoire et société.
La mémoire et l’histoire sont deux notions distinctes mais complémentaires. Les historiens essaient dans leur recherche de mettre à distance la pression des groupes porteurs de mémoire, mais les revendications mémorielles peuvent aussi les amener à renouveler leurs objets d’étude.
Les mémoires peuvent être conflictuelles, elles sont portées par des groupes et peuvent être relayées par l’Etat. Le devoir de mémoire est aujourd’hui une politique officielle qui s’exprime à travers les commémorations.
Des lieux clés :
« Flambeau des martyrs », Alger.
Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, Paris.
Des dates clés :
1964 : charte d’Alger.
1999 : Le Parlement français reconnaît officiellement l’appellation « guerre d’Algérie ».
2003 : Journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie fixée au 5 décembre.
23 février 2005 : Loi portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.
2013 : Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la