La limitation des mandats presidentiels
Lex Hebdo
La constitution peut se définir comme « un ensemble des règles suprêmes fondant l’autorité étatique, organisant ses institutions, lui donnant ses pouvoirs, et souvent, lui imposant ses limitations, en particulier en garantissant des libertés aux sujets ou citoyens ». Elle peut être matérielle ou formelle. Elle est dite matérielle, lorsqu’elle comporte des règles ayant un objet constitutionnel quelles que soient les formes qu’elles revêtent. Elle est dite formelle lorsqu’elle revêt une forme spéciale consistant en un document écrit, solennellement adopté, une autorité, généralement supérieure à celle des lois ordinaires. D’où la distinction fondée sur le caractère rigide ou souple des constitutions. Ainsi, une constitution est dite rigide lorsqu’elle ne peut être modifiée qu’en fonction d’une procédure spéciale édictée pour sa révision, différente de celle de la loi ordinaire. L’exemple type de constitution rigide est celle des États-Unis d’Amérique. Elle est dite souple lorsque aucune procédure n’est requise pour sa révision ou lorsqu’elle peut facilement être modifiée par une loi ordinaire. Plusieurs exemples de constitutions souples nous sont fournis de part le monde comme en Grande Bretagne ou encore la constitution d’Israël considérée comme une constitution souple car, elle est exprimée dans des lois ordinaires.
Concernant les constitutions Africaines, il y a lieu de remarquer qu’elles sont rigides car, elles obéissent à un formalisme particulier lors de leur révision. C’est ainsi que concernant cette procédure, la morphologie des dispositions constitutionnelles consacrées dans la plupart des constitutions africaines et notamment au Cameroun s’articulent autours de trois thèmes que sont l’initiative de la révision qui appartient concurremment au président de la république et au parlement , la procédure de révision qui énonce que le texte