La liverté contractuelle
Le droit des contrats est dominé par le principe de l'autonomie de la volonté. Remis en cause par le dirigisme, tant au niveau de la formation du contrat que de son exécution , en particulier en raison du développement de contrats d'adhésion il regagne de la force avec le déclin du dirigisme.
Le principe de la liberté contractuelle est que ce qui n'est pas interdit est permis. Par ailleurs il implique que (sous réserve d'obligations prévues par la loi telles que l'assurance obligatoire) chacun est libre de contracter et du choix de son contractant.
La liberté contractuelle est la liberté pour les parties de contracter ou de ne pas contracter, de conclure un contrat librement sans condition de forme et d'en fixer le contenu. Les parties sont libres de conclure un contrat et d’en fixer le contenu, dans les limites fixées par les dispositions impératives car d'ordre public. La liberté contractuelle est aussi la liberté de la preuve, dans l'interprétation, de sanction de l'inexécution, de prescription et de forclusion. Dans tous ces domaines les parties peuvent convenir d'aménagements contractuels.
Une extension de ce principe est la liberté précontractuelle : les négociateurs sont libres d'entrer en pourparlers, de mener leur négociation et d'y mettre fin comme et quand bon leur semble
La liberté contractuelle se traduit par le développement des contrats de la pratique.
v. Négociation des contrats
Il est implicite dans l'article 1134 du Code