La Messe de Minuit
Baudelaire et Mallarmé. Sa principale oeuvre, Gaspard de la nuit, est publiée en 1842, un an après sa mort. Le poème en prose "La Messe de Minuit" fait partie de ce recueil, et se trouve dans la seconde partie, qui s'intitule "Le veux Paris".
Dans cette analyse nous allons étudier en quoi ce poème est une critique et une caricature de la noblesse chrétienne du 19eme siècle. En premier, nous parlerons des relations entre le clergé et la noblesse, du pouvoir du clérgé puis de l'Eglise catholique en tant que lieu de hiérarchie social.
Dans la première strophe, on apprend que l'aumônier prend son repas de Noël en compagnie d'un couple de nobles. Cela montre que les personnes du clergé étaient très proches de la noblesse à cette époque, et donc qu'elle avaient plus ou moins de pouvoir.
C'est assez étonnant, car en ce soir de Noël le clergé, et les croyants en général, devraient être, plus que jamais, proche des pauvres. Mais au lieu de ça le couple de noble et l'aumônier mangent, au chaud, en prenant leur temps. L'aumônier surtout, devrait être en train de préparer la messe ou bien d'attendre avec les fidèles le début de la messe "hâtez-vous, les fidèles sont assemblés et vous êtes encore à table".
Dans ce poème, on à l'impression que, pour les nobles, la religion est plus un moyen de montrer sa puissance où bien de se donner bonne conscience. On apprend que plusieurs nobles se battent, pour obtenir la place d'honneur "Noble sire de Chateauvieux, hâtezvous, de peur que le sire de Grugel, qui passe là-bas avec sa lanterne de papier, n’aille s’emparer en votre absence de la place d’honneur au banc des confrères de SaintAntoine!" Les confrères de St-Antoine étant un cercle de nobles qui avaient beaucoup de pouvoirs. Ces places étaient un moyen de montrer son rang social. On note aussi, que la dame a son prie-Dieu