Le conseil européen et le conseil des ministres représentent l'assemblée des paires qui adoptent les grands objectif de la MOC. Les objectifs et les évaluations se font avec l'accord de ses états. Se pose sur la base du consensus. La troisième institution est la commission européenne, la MOC témoigne des capacités inventifs des acteurs de la commission parce qu'ils sont eu conquérir constamment de nouveau champ d'action d'investissement dans les domaines sociaux sur lesquels ces acteurs de la commissions n'ont pas vraiment de compétences à proprement parlant. C'est elle qui assure le soutien logistique de ce processus. Elle propose les lignes directrices, les indicateurs communs et l'ensemble des propositions sur lesquels s'appuient les états. Lorsque les objectifs sont atteints c'est à la commission qu'il appartient de faire des propositions pour rendre ces objectifs opérationnels. C'est elle qui évalue la performance des différents états à travers des rapports qui sont très régulièrement remis au ministre concernés et qui permettent d'informer les paires. Elle institutionnalise des forums élitaires, des espaces d'inter connections, réaction entre les élites européennes autour de ces questions. Au sein de ces forums élitaires circulent des recettes, des idées, des analyses et s'institutionnalise, des représentations communes. La MOC si elle harmonise pas les politiques de états dans les domaines concernés, elle contribue néanmoins à structurer les représentations communes dans le domaine social. Quant au parlement il n'a aucune prise directe sur ces mécanismes parce qu'il n'est pas officiellement associé, pas de processus de co-décision même s'il est régulièrement, partiellement informé. Ces processus bi-disciplinaires échappent au parlement.

3. Apport et critique de la méthode de coordination

Les défenseurs et les promoteurs de cette méthodes mettent en avant plusieurs avantages :

Elle serait une méthode souple dans le sens ou on encourage les